Chapo. Avec les Rokid Max 2, la marque chinoise affine sa recette : dalle micro‑OLED Full HD à 120 Hz, champ de vision d’environ 50°, réglage dioptrique intégré (0 à −6 D), IPD électronique et seulement 75 g sur la balance. L’écosystème progresse aussi grâce à la Station 2 (Android TV/YodaOS‑Master, 8 Go RAM, 128 Go, Wi‑Fi 6, batterie 5000 mAh, DRM/HDCP). Proposées 429 $ en promo (529 $ prix public), elles visent clairement Xreal, RayNeo et Viture.

Somaire
Ce qu’il faut retenir (TL;DR)
- Affichage : micro‑OLED, 1920×1080 px/œil (1920×1200 possible), 120 Hz, contraste 100 000:1, sRGB 106 %, luminosité perçue jusqu’à 600 nits, FOV ≈ 50° (16:10).
- Réglages visuels : dioptrie 0 à −6 D en continu, IPD électronique.
- Poids : 75 g, blackout cover amovible.
- Écosystème : USB‑C/DP (Android, iPhone 15, PC/Mac, Steam Deck, Switch via adaptateur), HDCP supporté (Netflix/Disney+).
- Station 2 (optionnelle) : Android TV/YodaOS‑Master, 8 Go RAM / 128 Go, Wi‑Fi 6, BT 5.2, 5000 mAh, interface spatiale 2D.
- Prix public : 429 $ (promo −100 $ sur 529 $).
Contexte : pourquoi ces lunettes intéressent (encore) le marché
Depuis deux ans, les « lunettes‑écran » se multiplient : Xreal, Viture, RayNeo, Rokid… Toutes promettent un écran géant portable pour la vidéo, le cloud gaming et, parfois, un peu de productivité. Rokid veut se différencier par la correction optique intégrée (un vrai problème réglé pour les myopes), un taux de rafraîchissement de 120 Hz rare à ce tarif, et un boîtier Station 2 capable d’offrir une interface autonome et certifiée DRM.
Design & confort : pragmatique et (relativement) léger
Visuellement, les Max 2 restent proches de grosses lunettes de soleil. Mais tout se joue sur l’ergonomie : réglage dioptrique en continu (0 à −6 D) inclus, IPD électronique pour aligner les écrans, nouvelles branches plus souples et un pont nasal ajustable. À 75 g, on peut regarder un film sans souffrir ; pour des sessions plus longues, l’équilibrage reste crucial. Le blackout cover augmente le contraste en plein jour, mais enlève l’aspect AR translucide.
Image & rendu : Full HD 120 Hz, centre ultra net, bords perfectibles
La fiche technique aligne les superlatifs : micro‑OLED Full HD par œil (avec un mode 1920×1200 selon la source), 120 Hz, contraste 100 000:1, sRGB 106 %, 600 nits perceptibles. Le FOV de 50° offre un « écran virtuel » jusqu’à 360″ à 10 m (ou ~215″ à 6 m selon Rokid). En pratique, la plupart des testeurs notent une excellente netteté au centre mais un sweet spot étroit : les bords perdent un peu en définition. Sans le cache, la lumière ambiante nuit au contraste.

Logiciel & écosystème : Station 2, le vrai différenciateur ?
Branchées à un smartphone/PC via USB‑C DisplayPort, les Max 2 ne sont qu’un moniteur géant. L’expérience « spatiale » arrive avec la Station 2 : mini boîtier Android TV/YodaOS‑Master (8 Go RAM / 128 Go, Wi‑Fi 6, BT 5.2, 5000 mAh). On y trouve un bureau multi‑fenêtres 2D, un navigateur, les apps de streaming (HDCP certifié pour Netflix/Disney+) et une télécommande tactile. Autrement dit : un micro‑ordinateur autonome pour lunettes. Sans Station 2, la productivité reste cantonnée à de la consultation.

Usages réels : cinéma perso, gaming discret, nomadisme léger
Pour la vidéo, l’effet “salle obscure perso” fonctionne à merveille : film 21:9 dans l’avion, série au lit, YouTube sur le canapé. En jeu vidéo, l’association avec un Steam Deck ou une Switch (via adaptateur HDMI/USB‑C) est plug & play. Pour la bureautique, lire, annoter, garder un œil sur Slack ou un dashboard est OK ; mais rédiger un long rapport ou manipuler un tableur complexe sans clavier/souris reste pénible. Les Max 2 sont d’abord d’excellentes lunettes “cinéma & gaming”, avant d’être un poste de travail.
Concurrence & positionnement : un match specs / prix / écosystème
Face aux Xreal Air 2 / Air 2 Pro, RayNeo Air 3s ou Viture Luma Pro, Rokid oppose un prix agressif (429 $), la correction optique intégrée et la Station 2. Xreal mise sur l’électro‑chromie active et son Beam Pro, Viture soigne l’audio et le design, RayNeo casse les prix. Le choix dépendra de vos priorités : opacité variable, confort visuel, écosystème logiciel, ou budget.
Points forts / Points faibles
- On aime : image fluide (120 Hz) et lumineuse, réglages optiques intégrés (dioptrie + IPD), compatibilité large & HDCP, prix contenu, Station 2 convaincante.
- On aime moins : pas d’autonomie native, flou périphérique, pas d’électro‑chromie, audio moyen, productivité encore limitée sans accessoires.
Fiche technique (synthèse)
Écran | Micro‑OLED, 1920×1080/œil (1920×1200 possible), 120 Hz, sRGB 106 %, contraste 100 000:1 |
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FOV | 50° (16:10), écran virtuel ~360″ à 10 m |
Luminosité | Jusqu’à 600 nits (6 niveaux) |
Réglages optiques | Myopie 0 à −6 D, IPD électronique |
Poids | 75 g |
Compatibilité | USB‑C/DP : Android, iPhone 15, PC/Mac, Steam Deck, Switch (adaptateur) |
HDCP | Oui (Netflix, Disney+) |
Prix | 429 $ (promo −100 $) / 529 $ prix public |
Station 2 | Android TV/YodaOS‑Master, 8 Go RAM / 128 Go, Wi‑Fi 6, BT 5.2, 5000 mAh |
FAQ
Les Rokid Max 2 sont-elles 4K ?
Non, c’est du Full HD par œil (1920×1080). Certains périphériques permettent 1920×1200.
Faut-il absolument la Station 2 ?
Non pour l’affichage basique, oui si vous voulez un bureau spatial multi‑fenêtres et les apps Android sous DRM.
Conviennent-elles aux myopes ?
Oui, grâce au réglage dioptrique intégré de 0 à −6 D et à l’IPD électronique.
Puis-je regarder Netflix ?
Oui, le support HDCP est assuré (selon la source connectée).